La question de la régularisation de la situation foncière des oasis de Jomna a été au centre de la séance de travail tenue vendredi 19 novembre 2021 au siège du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, entre le ministre, Mohamed Rekik, et le président de l’Association de la sauvegarde des oasis de Jomna, Tahar Tahri, en présence du chef de cabinet, Nabil Abidi, et certains représentants de l’association et des cadres du ministère.
Le ministre a fait savoir lors de la réunion la détermination de son département à trouver la solution idéale pour la gestion de ces oasis conformément aux règlements en vigueur, surtout en rapport avec la loi sur l’économie sociale et solidaire.
M. Rekik a ordonné la création d’un comité de travail regroupant les ministères des Finances, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en plus du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières qui se chargera d’examiner les demandes de l’association et proposer les solutions adéquates dans les plus brefs délais.
De son côté, le président de l’association a réagi positivement à cette proposition, ajoutant que son association est disposée à contribuer à une solution acceptée par les deux parties. Il reste cependant à espérer que ladite solution, recherchée depuis près de dix ans sans résultat, sera enfin trouvée et mise en application pour légaliser la situation foncière de cette oasis qui reste, à ce jour, une propriété de l’État.
M. Rekik parviendra-t-il à régler définitivement ce problème que tous ses prédécesseurs au poste depuis 2011 ont échoué à régler? Cette question traduit à la fois l’espoir et le doute… Car les parties en présence, qui font du surplace, ne semblent pas pressées de fermer ce dossier.
C’est à croire que le statu-quo convient aussi bien à l’administration publique, qui adore broyer du vent, et les membres de l’Association de la sauvegarde des oasis de Jomna qui, en attendant une solution qui ne vient pas, sont en train de bénéficier des revenus de la production de cette oasis. Cherchez l’erreur !
I. B.
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