La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a reporté l’examen de la plainte portée par le président de l’observatoire «Raqabah», Imed Daïmi, contre le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, à la date du 20 décembre.
Ce report a été décidé à la demande de la défense, et ce, pour prendre connaissance du dossier et préparer les arguments.
Rappelons que Daïmi avait porté plainte contre Tahri, pour diffamation, fausses allégations et offense à autrui via les réseaux sociaux, sur fond d’un commentaire du syndicaliste sur la page de l’ancien directeur du cabinet présidentiel de Moncef Marzouki, dans lequel il a indiqué que «les membres de la famille Daïmi étaient des voleurs et des blanchisseurs d’argent», en référence aux fonds du Golfe reçus par l’association «Tounes Al-Khairia», dirigée par le frère de Imed Daïmi.
Dans une déclaration médiatique devnt le tribunal, Tahri a dit qu’il souhait que les dossiers du financement illégal dont bénéficient certaines associations tunisiennes soient enfin ouverts par la justice.
C. B. Y.
Sami Tahri : «La plainte de Daïmi à mon encontre cible l’UGTT»
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