Peut-on voir les frontières de la Tunisie fermées de nouveau (comme au printemps de 2020) en prévention du variant Omicron de la Covid-19 ? Selon Riadh Daghfous, membre du comité scientifique de lutte contre le coronavirus et directeur du Centre national de pharmacovigilance (CNPV), la réponse est, pour le moment, non.
Dans une déclaration accordée à Shems FM, ce jeudi 2 décembre 2021, Daghfous a rappelé que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait indiqué que la fermeture des frontières n’était pas une solution à la propagation de la nouvelle souche du virus.
Seulement, ce que M. Daghfous n’a pas dit, c’est que pour un pays aux moyens très limités et ayant déjà beaucoup souffert de la pandémie, fermer les frontières -ne serait-ce que jusqu’à ce que la communauté scientifique mondiale en sache davantage sur le nouveau variant- peut être une solution envisageable. Et que les recommandations de l’OMS sont plutôt globales, ne tenant pas compte des spécificités de chaque pays.
Selon le médecin, il y a d’autres solutions. Ces solutions consistent peut-être à prendre le risque qu’Omicron se propage en Tunisie, et ensuite emprisonner les gens pendant plusieurs mois chez eux, avec des mesures telles que le confinement et le couvre-feu.
C. B. Y.
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