Alors qu’il soutenait, au lendemain du 25 juillet, inconditionnellement, le président de la république Kaïs Saïed, le secrétaire général du mouvement «Tunisie en avant», Abdi Briki, a visiblement changé changé de position.
Désormais, il se permet des sorties médiatiques pour critiquer le chef de l’Etat, considérant, ce lundi 6 décembre 2021, lors de son passage sur Shems FM, que ce dernier veut travailler seul et que le taux de confiance à son égard est en train de diminuer.
Et d’estimer que «sa lenteur à prendre les mesures nécessaires et le retard enregistré dans la mise en place d’un gouvernement ont contribué à la baisse du niveau de confiance après que la satisfaction des revendications du peuple le 25 juillet».
Briki a, d’autre part, déclaré qu’il aurait souhaité que Saïed interagisse différemment avec la loi 38 et qu’il croit en la nécessité de la participation des partis politiques pour construire une démocratie.
Sur un autre plan, il a défendu le recours au tribunal militaire, estimant que c’est inévitable, compte tenu des mesures exceptionnelles que connaît la Tunisie, ajoutant que l’armée se doit de protéger la Tunisie «de ses ennemis intérieurs».
C. B. Y.
Abid Briki : «Dans les circonstances actuelles, la neutralité est une forme de trahison»
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