Lors d’une manifestation devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur, vendredi 24 décembre 2021, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a demandé aux autorités tunisiennes d’assainir le climat électoral et de se débarrasser des bras de la corruption politique représentés par des associations suspectes et des filiales d’associations étrangères qui, selon ses termes, injectent de grosses sommes d’argent en Tunisie.
Mme Moussi, qui continue de mener la guerre contre la filiale tunisienne de l’Union internationale des oulémas musulmans, financée par le Qatar, a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur et les universités tunisiennes sont devenus des espaces contrôlés par l’argent des associations suspectes, dénonçant un certain nombre d’accords conclus avec le Qatar et la Turquie et des agences qu’elle a qualifiées de suspectes, à l’instar de l’agence turque Tika, avec laquelle un accord a été conclu pour numériser les archives de l’Université de Zitouna, a-t-elle déclaré.
Mme Moussi a, dans ce contexte, appelé à rompre et à réexaminer tous les accords conclus par le ministère de l’Enseignement supérieur avec un certain nombre d’associations étrangères, en plus d’auditer tous les fonds et dons étrangers entrés en Tunisie et qui ont été injectés dans le secteur de l’enseignement supérieur, déclarant que les mouvements de protestation incluraient les ministères de l’Education et des Affaires de la femme et tous les organismes et les instances publics impliqués dans le domaine électoral.
I. B.
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