Le gouvernement Najla Bouden prévoit d’allouer 7,2 milliards de dinars de son budget pour 2022 soit 5,3% du produit intérieur brut (PIB) aux hydrocarbures, aux matières premières et aux transports.
Selon un rapport sur le budget de l’Etat 2022, les besoins de financement des secteurs des hydrocarbures, de l’électricité et du gaz sont estimés à 5,1 milliards de dinars, à condition que le baril de pétrole brut Brent soit à 75 dollars.
Selon le rapport, la production nationale d’hydrocarbures pourrait atteindre 2,22 millions de tonnes de pétrole brut et 2,268 millions de tonnes d’équivalent pétrole (Tep) de gaz. La consommation de gaz naturel s’élèvera à 5,778 millions de tonnes en 2022, en hausse de 1,6 % par rapport aux projections pour 2021.
La consommation de produits pétroliers raffinés augmentera de 0,7% en 2022 par rapport à 2021. Le pays importera 2,944 millions de tonnes de produits pétroliers raffinés contre 2,905 millions de tonnes prévus en 2021.
Quant à l’importation de gaz algérien, elle augmentera de 7,6% à 2,696 millions de tonnes en 2022.
Le gouvernement devra, par ailleurs, rembourser un prêt saoudien de 120 millions de dinars contracté avec la compagnie pétrolière Aramco.
Sur un autre plan, le gouvernement entend réserver un budget de 3,7 milliards de dinars, contre 2,2 milliards de dinars en 2021. Ainsi, 3 milliards seront alloués au secteur des céréales tandis que 480 millions de dinars iront au secteur des huiles végétales.
Selon le rapport, près de 429 millions de dinars ont été économisés dans le cadre de la politique de rationalisation des subventions aux produits de base.
Concernant les transports, le gouvernement consacrera 600 millions de dinars au secteur des transports scolaires et universitaires ainsi que des tarifs réduits et des transports gratuits pour les catégories pauvres contre 500 millions de dinars en 2021.
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