Les représentants des syndicats de la télévision tunisienne ont menacé, ce jeudi 6 janvier 2022, d’organiser une grève générale à l’établissement étatique, le 13 janvier, si la présidence du gouvernement et celle de la république ne nomment pas, d’urgence, à la tête de l’établissement, «une personne capable de la réformer».
Ils ont, par ailleurs, dénoncé, le fait que la responsable de la gestion provisoire de l’établissement, Awataf Saghroun, «continue à refuser le dialogue avec les syndicats».
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi, les représentants des différents syndicats ont, notamment, estimé que la production de la télévision nationale dépend d’une décision politique n’émanant pas de la direction de l’établissement et de ses employés. Résultat : selon eux, la télévision tunisienne s’est quasiment transformée en un parti politique, malgré les tentatives de la tenir à l’écart des conflits et tiraillements politiques.
Les syndicalistes ont, d’autre part, regretté «la mauvaise gestion des ressources de la télévision», notamment durant la présidence de Lassad Dahech, où d’importantes sommes d’argent ont été, selon eux, inutilement ou louchement dépensées.
C. B. Y.
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