Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu, ce lundi 7 février 2022, sur la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), affirmant que la centrale syndicale n’a pas encore pris de position officielle concernant cette décision, annoncée verbalement par la président de la république, Kaïs Saïed, le week-end dernier.
Dans une déclaration accordée à l’agence Tap, Tahri a indiqué que le bureau exécutif de l’UGTT n’a pas eu le temps de se réunir pour donner son avis sur cette question, étant donné que le chef de l’Etat s’est exprimé, à ce propos, samedi à une heure très tardive.
Et d’ajouter que la commission administrative tiendra une réunion le jeudi 10 février 2022 consacrée aux préparatifs du congrès qui sera organisé les 16, 17 et 18 février courant et qu’il évoquera, par la même occasion, la question de la dissolution du conseil supérieur de la magistrature.
Rappelons que dans la nuit séparant le samedi et le dimanche derniers, le chef de l’Etat a indiqué, depuis le siège du ministère de l’Intérieur, que le CSM peut se considérer comme faisant partie du passé. Ce matin le siège du Conseil a été fermé, cadenassé et encerclé par des policiers. Toutefois, selon Brahim Bouderbala, bâtonnier des avocats, cela ne signifie pas qu’il a été dissous.
C. B. Y.
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