La faible pluviométrie enregistrée ces derniers mois en Tunisie ne présage pas une atténuation du déficit hydrique chronique dont souffre notre pays. A la mi-février 2022, les barrages sont encore à moitié pleins et avec les déperditions habituelles (évaporation, fuites, gaspillage de toutes sortes…), le risque de manque d’eau durant l’été prochain reste présent. Une bonne raison pour maintenir et renforcer les politiques d’économie d’eau et de lutte contre le gaspillage.
Selon l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les ressources en eau des barrages tunisiens ont atteint 1 milliard 144 millions de mètres cubes au 15 février 2022, soit un taux de remplissage d’environ 49,5%, a annoncé .
L’afflux global des barrages s’élevait à 837 millions de mètres cubes au 14 février, en hausse d’environ 261 millions de mètres cubes par rapport à la même période en 2021, selon les données publiées par l’observatoire pour février 2022.
Les quantités moyennes de précipitations sur l’ensemble du pays, pour la période du 1er septembre 2021 au 14 février 2022, ont totalisé environ 74 mm, soit 50% de la quantité enregistrée par rapport à la période du 1er septembre 2020 au 14 février 2021, avec un déficit dans la plupart des régions.
I. B. (avec Tap).
Donnez votre avis