Près d’un an et demi après avoir fait une opération de chirurgie esthétique en Tunisie, Margaux, une femme française, a livré un témoignage poignant, à travers les réseaux sociaux, sur cette expérience bien douloureuse pour elle, aussi bien sur le plan physique que psychologique.
L’opération consiste en un lifting mammaire avec prothèses, une abdominoplastie, et un lifting des fesses brésilien (BBL).
La mésaventure de Margaux a commencé dans le bloc opératoire, dès la fin de l’opération à la date du 21 octobre 2020 : «Je mets 4 heures à me réveiller, ce qui est énorme. A mon réveil, mes premiers mots à Hallan sont “appelle mon mari et mes enfants, dis leur que je les aime, je vais mourir”, je me sentais partir, je me sentais mal, tellement mal.»
Hallan Khenissi est, en effet, la personne qui gère l’agence Health Travel par laquelle est passée Margaux, selon son témoignage, pour se faire opérer.
«Le lendemain, le 22, poursuit-elle, ma main droite à quadruplé de volume, je respire mal, on me soupçonne plusieurs maladies, le Covid, une pneumonie etc.», ajoutant qu’on a dû la mettre sous oxygène.
Mais le vrai «cauchemar» de Margaux a commencé une vingtaine de jours plus tard, à partir du 10 novembre 2020, alors qu’elle était rentrée en France…
L’incompétence conjuguée à l’insouciance humaine
«Je fais une infection sur la plaie d’abdominoplastie. Je suis sous antibiotiques, mais j’ai mal. Ça fait des gros pois jaunâtre. ensuite, je me retrouve avec un trou de 7 à 8cm sur le bas ventre, et on s’aperçoit que l’infection vient de l’intérieur du trou […] Les soins infirmiers c’est tous les jours pour les irrigations […] Je meurs de l’intérieur, je souffre», a-t-elle écrit.
«Aujourd’hui je me retrouve avec un corps bousillé, les seins sont retombés, mes mamelons ont mal été découpés, j’ai un téton qui est presque à l’extrémité du mamelon, en soutien gorge mes mamelons sortent du soutif. C’est elle qui a insisté pour que je mette des prothèses alors que le volume que j’avais suffisait largement et donc avec le poids de la prothèse, la cicatrice verticale s’est complètement élargie, et ce, sur les 2 seins. La peau du ventre pas assez tirée, ma cicatrice d’abdominoplastie est au dessus de la culotte au lieu d’être en dessous, les injections de graisse dans les fesses faites uniquement dans le haut des fesses donc ça me fait une bouée en haut des fesses. Je dois absolument tout refaire. Sans compter que je n’ai pas de carte de prothèses», raconte la victime qui a publié des photos de ses cicatrices sur Facebook.
Entre temps, elle envoyait continuellement des messages et des photos de son corps à Hallan, et cette dernière a arrêté de lui répondre, avant d’avoir remis toute la faute sur elle, selon la version de Margaux, l’accusant, notamment, d’avoir fumé avant l’opération. Et au final, elle l’aurait bloquée de tous les moyens de communications.
Margaux accuse également Health Travel de l’avoir confiée à un chirurgien différent que celui qui était spécifié au moment du devis.
Le témoignage complet et les photos sur ce lien.
C. B. Y.
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