Selon le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, la décision prise par le président Kaïs Saïed de dissoudre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), est «bienvenue. mais il y a eu un certain retard à le faire».
Intervenant aujourd’hui, jeudi 31 mars 2022, sur les ondes de Shems FM, M. Tahri a confirmé le sentiment qu’il a exprimé hier, dans un post sur sa page Facebook, et confirmé le soulagement de la centrale syndicale que cette décision de «mettre ainsi les compteurs à zéro» de la représentation nationale.
«Nous allons certainement y revenir aujourd’hui, dans le cadre de la réunion de notre bureau exécutif, et nous détaillerons notre position encore plus dans un communiqué officielle», a-t-il déclaré.
«Pour l’instant, je crois pouvoir dire qu’il était absolument nécessaire, urgent… de mettre le holà à un acte [la tenue de la plénière ‘numérique’ de l’ARP et les décisions qu’elle a prises, ndlr] aussi suspect. Qu’on se rende bien compte de tout ce qui a entouré cette réunion. Il y a manigance, à n’en pas douter un seul instant», lance le syndicaliste.
Le SG adjoint de l’UGTT accuse «le parlement [‘gelé] d’avoir failli à ses devoirs et de n’avoir pas servi les intérêts du peuple. Du coup, il fallait qu’il parte.»
La bombe est lâchée et M. Tahri étaie sa pensée: «Nous avons tous noté les rencontres avec les ambassadeurs et la lettre des parlementaires américains et tant d’autres manœuvres auxquelles on ne pouvait pas rester indifférents.»
Traduisons: il y avait complot et il fallait réagir.
M. Ch.
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