L’avocate Bochra Belhaj Hmida a estimé que l’impunité n’est pas nouveau en Tunisie, estimant que le pays aurait vraiment dû en finir avec ce phénomène après la révolution et que, si cela s’était réalisé, le citoyen aurait jouit pleinement de ses droits grâce à des procès équitables.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, la militante des droits de l’homme a assuré que ce qui caractérise la situation actuelle en Tunisie, ce sont l’impunité, l’absence de procès équitables, le non-respect des principes de droit et «les procès sur Facebook».
Belhaj Hamida a, par ailleurs, appelé à consolider la culture des droits de l’homme et à travailler pour changer la mentalité sécuritaire afin que la Tunisie ait une sécurité républicaine.
Elle a également souligné la nécessité d’une magistrature juste, indépendante, créative qui ne soit pas soumise à la pression de Facebook, de l’opinion publique et du pouvoir exécutif, affirmant que ces principes représentent une garantie fondamentale pour mettre fin à l’impunité.
L’ancienne députée (2014 – 2019) a, dans le même contexte, dénoncé le phénomène de «corporatisme» dans le domaine de la sécurité, qui se traduit par le soutien des policiers à leurs collègues qui enfreignent la loi et commettent des agressions contre les citoyens, perpétuant ainsi le phénomène de l’impunité.
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