Réagissant à la véhémente opposition affichée par Nabil Baffoun, le président déchu de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), au décret présidentiel relatif à l’amendement de la loi instituant cette instance, Zouhair Hamdi, secrétaire général du Courant populaire, a, dans un post Facebook publié hier, samedi 22 avril 2022, et que nous traduisons ci-dessous, accusé ce dernier d’avoir manœuvré lors de son mandat à maintenir le parti islamiste Ennahdha au pouvoir.
«Nabil Baffoun parle de l’indépendance de la Commission électorale et de l’intégrité du processus électoral.
Je vous donne des dizaines d’exemples qui démentent ce que vous affirmez ces jours-ci.
Des milliers de jeunes ont été inscrits à leur insu (sur les listes électorales, Ndlr) et ils ont certainement voté à leur insu.
Je vous rappelle que je vous ai personnellement déposé un recours concernant l’inscription de mes enfants à leur insu, mais qui n’a pas reçu de réponse de votre part.
Le premier a été inscrit dans la circonscription de Bab Souika car il y est né. Et le deuxième à El-Menzah parce qu’il y a retiré sa dernière carte d’identité. Le système de l’état civil a été exploité, trafiqué et pleinement utilisé à cette fin.
C’est l’une des raisons les plus importantes de la mainmise d’Ennahdha sur le ministère des Technologies de la communication et le Centre national de l’informatique.
Partez, vous et votre organisme soumis, on ne vous regrettera pas. Car vous étiez l’un des acteurs ayant aidé Ennahdha à rester au pouvoir.»
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