Tunisie : Saisie de bijoux en or et de l’argent de source inconnue à Sidi Bouzid

La Direction générale de la douane tunisienne a annoncé, ce mercredi 27 juillet 2022, la saisie de bijoux en or et de l’argent de source inconnue, lors d’une opération de lutte contre la contrebande menée à Sidi Bouzid.

Une patrouille de la garde douanière a intercepté un véhicule en provenance de Kasserine et qui comptait se rendre à Sfax, et l’a soumis à une fouille approfondie.

Les agents y ont découvert des bijoux en or (900 g) et de l’argent en dinars tunisiens (12.000 DT), indique la même source en ajoutant que le conducteur ne possédait aucun document justifiant leur possession et/ou leur transport.

La DGDT ajoute que la valeur de la saisie est estimée à plus de 212.000 DT

Y. N.

Commentaire (1)

Taher Juil 28, 2022 at 12:53AM

L’information est incohérente, le prix de l’or 24 carat et de 54 000 euros donc 150 000 Dinard tunisiens et pour quoi des bijoux appelés de (la casse) par les bijoutiers de 900 grammes ont une valeur de 212 000 encore plus de 14 carats ou même 9 carats un métal non pure qu’il faut purifier !?
J’estime la prise à 15 000 Dinard tunisien, le prix d’une mobylette ou un 4×4 bâché des années 1980.
Il Ya environ 5000 bijoutiers artisans en Tunisie qui dépendent dans leurs fournissements du ministère des finances, qui depuis des lustres (1875) leur accorde juste 40 grammes par moi et par licence(batinda), impossible ni de travailler ni nourrir sa famille avec L’équivalent du poids de 5 pièces de monnaie de 1 dinars.
L’or n’est plus une monnaie, mais il est devenu une matière comme le blé et le pétrole, donc laisser les bijoutiers libres d’acheter leurs or suivant l’offres et la demande mondiale, autrement ils non aucun choix de se fournir dans les marchés parallèles.
Aucun bijoutier depuis mon apprentissage en bijoutier (Nahj et Kotba) a mes 8 ans dans les 1980 ne rechigne pour accepter de l’or clandestin et même des fois volées.
Pire encore a cet époque le principal fournisseur d’or des bijoutiers était les infirmiers de la morgue de l’hôpital Charles Nicole qui ne se gênait pas pour casser à coups de marteaux les mâchoires des bédouins décédés pour récupérer de l’or.
J’ai encore le souvenir en tant que gamin apprenti bijoutier, que j’avais la sale tache tous les jeudis devant la médersa Souidania car c’est la seule bouche d’égout du souk à faire ce qu’on appelle le (Farkane) séparation de la matière qui consiste à vider des sceaux de bridges en or souvent ensanglanté dans une bassine verre avec de l’acide nitrique pour récupérer de l’or.
A part que j’étais à mes 8 ans pire qu’un Nazi dans mon apprentissage de bijoutier j’en veut beaucoup au ministère de la fiance qu’il n’accorde pas le libre achat dans cet artisanat et commerce et crée souvent des trafics inutiles.