Jamel Cherif, secrétaire général de l’Union locale du travail de Sbikha à Kairouan et les ouvrières de l’usine Ritun ont été libérés jeudi dernier après avoir été condamnés à des peines avec sursis.
Des associations et à leur tête le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), ont appelé à l’annulation des condamnations, à la réintégration des licenciés, et au respect des droits syndicaux.
Les ouvrières de l’usine, premières en ligne, continuent de se battre pour leurs droits malgré la répression… Nous saluons le courage de celles et ceux qui refusent de céder face à l’injustice et qui défendent les droits syndicaux pour des conditions de travail dignes, a commenté le CRLDHT dans un communiqué publié ce samedi 23 novembre 2024.
Le CRLDH précise que suite à ce conflit 27 ouvriers et ouvrières ont été licenciés en rappelant que ces derniers s’était mobilisés pour réclamer des conditions de travail dignes, tout en appelant par ailleurs à ouvrir une enquête sur les pratiques de l’usine Ritun et faire la lumière sur les violations des droits des travailleurs.
La même source a également appelé à un dialogue social entre le Syndicat, les employeurs et les autorités pour éviter que de telles situations ne se reproduisent.
Rappels que suite à la plainte déposée par l’usine qui les accuse d’avoir perturbé la production, Jamel Cherif a été condamné à 6 mois avec sursis et les ouvrières à 3 mois avec sursis.
Y. N.
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