Une étude sur «La santé mentale et les comportements à risque à Kabaria, Kasserine Nord et Tataouine Nord» a révélé que plus d’un quart des jeunes de ces zones considèrent leur état psychologique comme mauvais ou très mauvais.
Selon le directeur exécutif de l’association Génération contre la marginalisation, Ahmed Sassi, qui intervenait lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats de l’étude, samedi 28 mai 2022, le même pourcentage de jeunes interrogés ont ressenti le besoin d’aller consulter un psychologue au cours de l’année précédant l’enquête et affirment avoir besoin d’un suivi psychologique, eu égard surtout l’aggravation du chômage et de la précarité de leur situation matérielle.
Ahmed Sassi, cité par Shems FM, a confirmé que l’un des résultats les plus importants de l’étude, qui a concerné un échantillon de 1 250 personnes âgées de 18 à 29 ans, a révélé que la moitié des jeunes interrogés à Kabaria, Kasserine Nord et Tataouine Nord sont privés de couverture sanitaire, un taux deux fois et demie plus important que sur le plan national.
Ahmed Sassi a aussi souligné qu’en l’absence d’établissements de santé pour s’en occuper, ces jeunes ne bénéficient d’aucun accompagnement psychologique.
I. B.
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