La députée de l’Union patriotique libre (UPL), Dorra Yaacoubi, a déclaré qu’un trafic d’organes d’enfants existe à Jendouba.
On ne l’a presque jamais entendue parler jusque-là, mais dès qu’elle a ouvert la bouche, elle a lancé une bombe, qui a tout d’une baudruche.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Al-Chourouk, Mme Yaacoubi a indiqué que plusieurs enfants de cette ville du nord-ouest proche de la frontière algérienne n’ont pas la nationalité tunisienne, ajoutant que les phénomènes de l’exploitation sexuelle des mineurs et de leur utilisation comme domestiques a beaucoup augmenté. Elle a même parlé de l’existence, dans cette région défavorisée, d’un trafic d’organes dont seraient victimes les enfants. Ce qui, bien entendu, mériterait d’être prouvée.
La députée de l’UPL, qui semble très sûre de ses informations, a, par ailleurs, indiqué que le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance et la délégation de la protection de l’enfance à Jendouba ne font pas le travail nécessaire pour faire face à ce genre de problème, affirmant que les statistiques sur l’exploitation des enfants souvent présentés par ce département sont erronés.
E. B. A.
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