Hamadi Bousbia / Slim Riahi : le match n’est pas terminé.
Le départ de Slim Riahi à Londres se confirme et l’on pense déjà à la relève à la tête du Club africain (CA), avec un candidat sérieux pour la reprise du flambeau.
Par Hassen Mzoughi
L’homme d’affaires, qui est sous le coup de poursuites judiciaires pour blanchiment d’argent, cherche, en coulisses, à mettre en place un directoire pour assurer la gestion du club pendant son absence qui risque d’être longue, dit-il à qui veuille l’entendre.
Manoeuvre pour gagner du temps
Cette nouvelle manœuvre pour faire durer le statu quo ne rime à rien. Pendant ce temps, les couacs se multiplient et le CA va à la dérive. Alors que la solution est simple : l’actuel président doit admettre une fois pour toute qu’il n’a plus rien à ajouter au club.
Peu importe le successeur qu’il désignera pour animer l’hypothétique directoire – on parle du secrétaire général Mejdi Khlifi –, cette nouvelle trouvaille ne va rien changer à la situation. Ce sera toujours Slim Riahi le décideur et rien ne changera pour le directoire qu’il va laisser au Parc Mounir Kebaili et pour le club d’une façon générale.
Il est clair que Slim Riahi jette l’éponge, mais pourquoi ce louvoiement qui bloque la situation?
Eureka, une solution semble être trouvée : Hamadi Bousbia, président du groupe SFBT et chef du clan anti-Riahi, aurait obtenu l’accord de principe d’un poids lourds pour prendre la relève.
Il faut un kamikaze !
Selon les indiscrétions, il s’agirait de Mohamed Ali Mabrouk, frère de Marwan et Ismail Mabrouk (Biat, Monoprix, Orange…).
Mais l’accord de reprise du club ne serait activé que si Slim Riahi acceptait de partir avant la fin de son mandat prévue en juin 2018.
Et qui sait, Slim Riahi admettra-t-il enfin que le club serait entre de bonnes mains et se déciderait à passer le relais avant la fin de son mandat!
Toujours est-il que le futur président du Club africain doit être un vrai kamikaze pour redonner, d’abord, confiance à la grande famille clubiste.
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