Abdelfattah Mourou estime que la justice aurait pu se suffire d’ordonner une amende contre le couple arrêté dans l’affaire dite du «bisou».
Invité de France 24, le vice-président d’Ennahdha et de l’Assemblée a été interrogé sur le verdict prononcé, le 18 octobre 2017, par la cour d’appel de Tunis, dans l’affaire du «bisou» et dans laquelle un Franco-algérien et son amie tuniso-italienne, ont été respectivement condamnés à 4 et 2 mois de prison ferme.
Le dirigeant du parti islamiste a rappelé que la justice est indépendante et qu’en sa qualité d’avocat, il ne remettra pas en question les décisions de justice. Il a cependant indiqué que le verdict lui semble sévère et qu’au regard du contenu du dossier, le juge aurait pu se contenter d’une simple amende.
M. Mourou a aussi rappelé que l’un des membres du collectif de défense du couple n’est autre que son propre fils, Mohamed Dhiaeddine.
A l’instar des dirigeants islamistes, Ennahdha maîtrise à merveille la langue de bois, qui lui permet de ne pas être en porte-à-faux à la fois vis-à-vis de ses troupes, formées essentiellement de radicaux conservateurs, et de ses alliés modernistes et laïcs.
Y. N.
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