Des associations LGBTQI++ en Tunisie…, présentent le film «Et si je parlais…», le samedi 11 novembre 2017, à 17h, au cinéma El-Hamra, à Tunis.
Chouf, Damj, Mawjoudine, Shams… de jeunes militantes et militants oeuvrent à faire avancer les droits humains pour toutes et pour tous et pour les ++…
Grâce à ces associations, issues de cet espace de liberté que connait la Tunisie depuis janvier 2011… une autre défense des droits humains est enfin possible : associations créées pour permettre aux droits humains d’embrasser des catégories de personnes, qui continuent à être minorées, discriminées et réprimées…
Ayant le sentiment d’être les orphelin-e-s de la société civile, ou les mal-aimé-e-s de cette société, des jeunes LGBTQI++ ont décidé de prendre leur cause en main de la défendre comme étant une cause à part entière.
Débutant officiellement en 2011, la cause LGBTQI++ gagne systématiquement du terrain. Des débats publics sont devenus possibles, des procès gagnés, une mobilisation de l’opinion publique, une médiatisation de certaines questions, un rapport alternatif pour l’examen périodique universel entièrement consacré à la situation LGBTQI++, des célébrations publiques du 17 mai…
Dans ce cadre de liberté et ce renouveau militantisme, les associations Damj et ADLi, avec le soutien de leur partenaire la Heinrich Böll Stiftung, organisent une soirée d’appui aux droits des personnes LGBTQI++, et ce le samedi 11 novembre 2017 à 17h au ciné El Hamra, à la rue El-Jazira, à Tunis.
Au programme, outre la projection du film ‘‘Et si je parlais…’’, de l’association Damj, la présentation de l’étude sur : «Les associations LGBTQI++ en Tunisie : émergence d’un nouveau militantisme humain», réalisée par Jinane Limam et préfacée par Wahid Ferchichi, président de l’Adli, suivies d’un débat avec le public.
I. B. (avec communiqué).
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