L’association Shams, défendant les homosexuels, a décidé de porter plainte, pour torture, contre Dr M. B. K. qui a effectué un test anal sur un «prévenu» âgé de 17 ans.
C’est ce qu’a indiqué le président de l’association, Me Mounir Baatour, à Kapitalis, aujourd’hui, mardi 14 novembre 2017, en précisant que ce médecin de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis n’en est pas à sa première pratique de test anal, y compris sur mineurs.
Estimant que ce test, censé prouver l’orientation sexuelle dans les affaires d’homosexualité, conformément à l’article 230 du code pénal, porte atteinte à la dignité humaine, l’association a décidé de porter l’affaire en justice contre le praticien.
Shams a aussi rappelé que le test anal aurait du être aboli, comme annoncé par Mehdi Ben Gharbia, le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des Droits de l’Homme, lors de la présentation du 3e rapport périodique de la Tunisie sur les droits de l’Homme, le 21 septembre dernier, à Genève (Suisse).
«Le bourreau récidive encore et pratique un autre test anal, cette fois sur un adolescent de 17 ans, pour soi-disant prouver son homosexualité. Honte à lui!», a écrit l’association dans un communiqué, ajoutant: «Cette fois-ci, Shams portera plainte contre lui, pour torture, et interviendra pour demander son interdiction d’accès à l’espace Schengen».
Y. N.
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