Les collègues du garde forestier, tué dans la nuit de samedi 18 février 2018, à Ain Khamis, à la frontière tuniso-algérienne (Jendouba), évoquent la piste terroriste.
Le corps de Cherif Ben Abid Mjejra (62 ans), père de 8 enfants, a été découvert dans les hauteurs de Hammam Sraya, de la délégation de Ghardimaou. Des traces de coups et de tortures confirment la piste criminelle.
Les gardes forestiers de Tunisie ont publié un communiqué, dimanche, où ils rappellent que leur collègue avait collaboré avec les forces sécuritaires et militaires dans la lutte contre le terrorisme et aurait fourni des informations sur les groupes retranchés dans les montagnes. Pour eux, Cherif Ben Abid Mjejra a très probablement été liquidé par des terroristes et ils appellent les autorités à prendre cette information en considération pour mener à bien l’enquête.
«Chaque citoyen est amené à collaborer pour lutter contre le terrorisme mais il faudrait qu’il soit protégé. Pour nous, Cherif est un martyr assassiné par les traîtres de la nation», conclut le communiqué.
Interrogé à ce sujet, une source sécuritaire proche de l’enquête a indiqué que la piste terroriste n’est pas privilégiée et que des investigations sont actuellement menées sur ce meurtre.
Y. N.
Tunisie : Les garde-forestiers ont besoin d’être mieux protégés
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