Chawki Tabib a dénoncé les campagnes de dénigrement dont il fait l’objet par des parties douteuses proches des réseaux de corruption.
Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), qui parlait aujourd’hui, vendredi 2 mars 2018, dans l’émission « Midi Show » sur Mosaïque FM, a déploré ces campagnes qui portent atteinte à sa personne, ainsi qu’à son épouse et à son fils et qui sont menées sur les réseaux par des personnes douteuses qui sont au service.
Il a également indiqué avoir été victime d’écoutes sauvages par des éléments infiltrés au ministère de l’Intérieur et qui sont au service des réseaux de la corruption. Comment a-t-il su qu’il a été mis sur écoute, sachant que cette procédure n’est autorisée que par une décision de justice, Me Tabib a expliqué qu’il lui est arrivé de retrouver le contenu de ses échanges téléphoniques échangés sur les réseaux sociaux, notamment sur des pages Facebook et des pseudos blogs gérés par ces mêmes réseaux. Il a ajouté que ces écoutes existent et qu’il n’est pas le seul à y être soumis et que beaucoup de responsables et d’hommes d’affaires s’en sont aussi plaints.
Le président de l’INLUCC a également dénoncé que son fils ait été suivi et harcelé par des policiers qui sont allés jusqu’à l’amener au poste de police pour l’intimider et, indirectement, faire pression sur lui, formant l’espoir que ces réseaux, qui craignent d’être dénoncés, n’aillent, comme dans d’autres pays, jusqu’à l’assassinat.
Selon Me Tabib, ce n’est pas seulement la police qui est infiltré par les réseaux de corruption. C’est le cas aussi de l’administration publique, de la justice et des médias. Quant on voit des magistrats assis à la même table avec de grandes figures de la corruption, on est en droit d’avoir des doutes aussi sur l’intégrité de ce corps. Il a cependant tenu à ajouter qu’il qu’il se garderait bien de généraliser et qu’il continue de faire encore confiance à la justice.
Y. N.
Chawki Tabib accuse Mahez Zid de mener une campagne pour le salir
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