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Municipales 2018 : L’Isie n’a pas les moyens pour acheter l’encre bleue

Le président de l’Isie, Mohamed Tlili Mansri, a indiqué que l’instance n’a pas les moyens nécessaires pour se procurer l’encre bleu pour les bureaux de vote.

Dans une interview accordée au journal en langue arabe « Le Maghreb« , aujourd’hui, mercredi 28 mars 2018, M. Mansri est revenu sur la polémique autour du non-recours de l’Instance supérieure indépendantes des élections (Isie) à l’encre bleue lors des municipales du 6 mai prochain.

Pour expliquer les raisons pour lesquelles l’instance a décidé de recourir dorénavant uniquement aux signatures des électeurs pour identifier ces derniers, Mohamed Tlili Mansri a indiqué que l’Isie n’a pas les moyens financiers et logistiques pour se procurer l’encre bleue, et ce pour différentes raisons.

L’instance n’avait prévu dans son budget d’acheter cette encre bleue et n’a également pas le temps pour lancer un appel d’offres international afin de se procurer ce liquide avant les élections, a expliqué le président de l’Isie, en précisant que le bureau de l’instance ne voit aucun inconvénient à ce que l’Etat tunisien intervienne pour acheter lui-même cette encre bleue avant les municipales, qui se tiendront dans deux mois.

Rappelons que plusieurs voix se sont élevées pour critiquer la décision de l’Isie de ne pas recourir à l’encre bleue pour mieux identifier les électeurs et prévenir ainsi les tentatives de manipulation des votes. Sami Ben Slama, ancien membre de l’Isie, a qualifié cette décision de mauvaise et de stupide.

E. B. A.

 

Municipales 2018 : L’abandon de l’encre bleue suscite des craintes

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