Battu aux municipales, tenues dimanche dernier, 6 mai 2018, sur la liste de Nidaa Tounes de Sfax, Moncef Khemakhem va quitter la présidence du Club sportif sfaxien (CSS), où il est de plus en plus contesté.
L’homme d’affaires ne se représentera pas, en tout cas, à la prochaine assemblée générale élective qui devrait se tenir dans un mois, à la demande des supporters, qui appellent aussi à une assemblée évaluative.
Arrivé à la tête du club en septembre 2016, pour un mandat de deux ans, Moncef Khemakhem quittera le CSS mais ne réclamerait pas les 11 millions de dinars tunisiens (MDT) qu’il aurait avancés au club.
Il est loin le temps où il avait fait un raz-de-marée aux élections du club, avec 629 voix, contre 153 voix pour Ahmed Maazoun. Aujourd’hui, il est en minorité même au sein du bureau directeur.
Il aurait cherché une sortie honorable via les élections municipales sur la liste Nidaa Tounes. Raté.
Selon Mongi Harbaoui, le porte-parole du parti, il a été choisi comme tête de liste aux élections municipales dans la ville de Sfax pour son rayonnement et sa capacité à fédérer autour de lui. Apparemment, cela n’a pas suffi.
Sfax est la deuxième ville par le nombre d’habitants et l’importance économique après Tunis, la capitale. Elle compte 272.000 électeurs et 42 sièges municipaux.
H. M.
Club sfaxien : Les occupations politiques du président Khemakhem
Donnez votre avis