La cérémonie de la remise des prix Fondation Rambourg pour l’art et la culture, dans sa deuxième édition, a eu lieu le soir du dimanche 3 juin 2018, à Beit Al Hikma, à Carthage.
Croyant fortement en la capacité de la culture à garantir un avenir meilleur pour la Tunisie, la Fondation Olfa Rambourg attribue ses prix biennales pour la seconde année consécutive afin d’aider les jeunes créateurs tunisiens à concrétiser leurs projets en offrant à chaque lauréat la somme de 20.000 DT.
Comme la dernière édition, 5 prix sont discernés pour chaque discipline : arts plastiques et visuels, écriture cinématographique, écriture littéraire, musique, et industrie culturelle et numérique.
Le jury de cette édition est composé de : Elizabeth Krief (consultante en art contemporain), Maha ben Abdeladhim (écrivain et journaliste), Raja Ben Slama (psychanalyste et universitaire), Fathi Ben Haj Yahya (écrivain et traducteur), Stéphane Corréard (critique d’art et commissaire d’expositions), Michkef Krifa (écrivain et commissaire d’exposition), Majd Mastoura (acteur), Hammadi Sammoud (universitaire) et Oumaima Tamarzizt (designer).
Beaucoup de jeunes tunisiens sont bourrés de talent, mais ils ne bénéficient pas toujours des moyens financiers suffisants pour réaliser leurs idées, ainsi les jurés ont été chargés de sélectionner les 5 projets les plus créatifs et innovants parmi les 266 candidatures reçues.
Olfa Rambourg est la présidente de la fondation et la co-fondatrice du Prix Rambourg avec Elizabeth Krief.
Passionnée d’art et de culture, la jeune femme a eu l’idée en 2011 de créer avec son mari la Fondation Rambourg dont la totalité du budget est consacrée aux jeunes créateurs tunisiens, d’où l’idée de créer ce prix qui a aidé beaucoup d’artistes dans la 1e édition, notamment le danseur et chorégraphe Rochdi Belgasmi pour son spectacle à succès ‘‘Ouled Jellaba’’.
Fawz Ben Ali
La présidente Olfa Rambourg proclamant les résultats.
Le palmarès 2018
Arts plastiques et visuels : ‘‘Jaune comme le ciel’’ de Malek Gnaoui ; ‘‘Weld el ganarya’’ de Fakhri El Ghezal; ‘‘Il neige à Sidi Bou Said’’ de Fatma Cherif.
Ecriture littéraire : Traduction en dialecte tunisien du roman ‘‘L’étranger’’ d’Albert Camus de Dhia Bouselmi.
Industrie culturelle et numérique : ‘‘Khalti Bahija’’ de Faouzi Djemal.
Musique : ‘‘Amber’’ de Omar El Ouaer.
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