L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, salue la décision de la Tunisie d’accueillir les 40 rescapés en mer – dont deux femmes enceintes – qui attendaient à bord d’un bateau d’approvisionnement, le Sarost 5, depuis le 16 juillet 2018.
«Sauver des vies doit être notre priorité et nous sommes ravis que la Tunisie ait, comme à son habitude, répondu favorablement à cet impératif humanitaire», a déclaré Lorena Lando, chef de mission de l’OIM en Tunisie.
Le Sarost 5, qui transportait 40 rescapés de plusieurs nationalités, a finalement pu accoster hier, mercredi 1er août 2018, dans le port de Zarzis, dans le sud de la Tunisie. Les rescapés, étaient partis de Libye dans l’espoir d’atteindre l’Europe, au bord d’une embarcation pneumatique qui a coulé au large.
Compte tenu de l’inquiétude croissante pour le bien-être des migrants les plus vulnérables à bord, le gouvernement tunisien a proposé d’accueillir le navire, suite à une déclaration du chef du gouvernement, dimanche 28 juillet.
«L’OIM salue l’engagement de la Tunisie à continuer à fournir son aide humanitaire aux survivants des périples de la migration mixte dans la Méditerranée. Nous saluons également la société civile Tunisienne qui a toujours soutenu les efforts pour des possibilités de déplacement sûr et ordonné, une gestion humaine des frontières et la lutte contre le trafic illicite et la traite de migrants», ajoute Mme Lando. «N’oublions pas enfin de saluer la générosité du capitaine et de l’équipage du Sarost 5, qui, au-delà du sauvetage, ont partagé le quotidien des rescapés pendant plus de deux semaines», ajoute l’OIM, qui indique être intervenue rapidement avec ses partenaires, notamment le Croissant Rouge Tunisien, pour aider et soutenir les migrants à bord du Sarost 5.
Agent de l’OIM au port de Zarzis.
Aujourd’hui , après débarquement, l’équipe de l’OIM intervient pour fournir les premiers secours et des examens de santé à l’arrivée aux rescapés, ainsi que de l’eau, de la nourriture et une aide d’urgence avant le transfert vers un des deux foyers d’accueil dont l’organisation dispose à Medenine où des sessions de dialogue permettront de profiler et de conseiller les survivants, d’évaluer leurs besoins de protection et leur offrir, le cas échéant, une aide à la réinstallation et une assistance à ceux qui demandent une aide au retour volontaire vers leur pays d’origine.
Source : communiqué.
Donnez votre avis