José Riga, Chiheb Ellili et Khaled Ben Yahia : trois entraîneurs sur des sièges éjectables.
Ammar Souayah serait dans le viseur de l’Espérance sportive de Tunis (EST), l’Etoile sportive du Sahel (ESS) chercherait, quant à elle, un technicien un étranger, alors que son entraîneur actuel, Chiheb Ellili, serait demandé au Club africain (CA). La valse des entraîneurs a commencé très tôt cette saison.
Par Hassen Mzoughi
Chiheb Ellili n’est plus l’entraîneur de l’Etoile et pourrait débarquer au parc Mounir Kebaïli, à Tunis, où il n’a pas laissé que de mauvais souvenirs. Pour le remplacer, l’ESS a pris l’attache du Belge, Georges Leekens, l’ancien sélectionneur de l’équipe de Tunisie pendant la Coupe d’Afrique des nations 2014.
Selon des sources proches de l’entourage du club, la direction de l’ESS avait pris la décision de remercier Chiheb Ellili depuis l’échec en quarts de finale de la Ligue des champions devant l’Espérance de Tunis à Sousse. Mais le club n’a pas voulu communiquer sur le sujet avant de se fixer sur un candidat et d’avoir son accord.
Leekens, qui a conduit la Tunisie aux quarts de finale de la CAN 2014 avant d’être éliminée par la Guinée équatoriale, a pris en la sélection d’Algérie, le club belge de Lokeren et la sélection hongroise. Et chaque fois sans réussite.
Les dirigeants étoilés qui tiennent à engager un entraîneur étranger sont également sur la piste d’un Portugais et d’un Français.
À peine fuité la nouvelle du départ imminent de Chiheb Ellili, qu’il a été contacté par un haut responsable du CA. Le technicien aurait dit oui mais le problème concerne l’actuel entraîneur, José Riga, qui n’accepterait de partir que s’il toucherait 1 million de dinars tunisiens (MDT). Les dirigeants tentent de trouver un compromis mais ce sera dur avec un technicien qui sait défendre ses intérêts et déterminé à vendre cher sa peau.
Enfin, et selon des rumeurs parvenues du Parc Hassan Belkhoja, fief de l’Espérance de Tunis, Ammar Souayah serait demandé par les dirigeants du club «sang et or».
Au cas où Khaled Ben Yahia quitterait le poste avant la demi-finale de la Ligue des champions, Souayah serait l’homme de la situation, indique une source fiable. Question de provoquer le fameux déclic psychologique chez des joueurs mentalement bloqués et, pour certains, physiquement saturés.
Décidément, les dirigeants des clubs tunisiens sont capables de toutes les gymnastiques pour camoufler leurs propres erreurs et errements. Leur sport favori consiste désormais à citer chaque jour le nom d’un nouvel entraîneur pour leur équipe, celui qui est en place n’étant jamais le bon !
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