Une conférence sur le thème : «La voix des affaires en Tunisie : moteur essentiel à la réussite des politiques de croissance économique et au développement des entreprises» s’est tenue, le jeudi 6 décembre 2018, au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), à Tunis.
A l’ouverture des travaux de cette conférence, organisée par l’académie de l’Utica et le Centre international pour l’entreprise privée (CIPE), Khaled Sallemi, membre du bureau exécutif de l’Utica a présenté la centrale patronale, sa mission et ses structures et son apport à l’économie nationale, en affirmant que la démocratie et la stabilité politique permettent aux entreprises privées, d’investir, de créer de la croissance et ainsi de résorber le chômage.
La Tunisie, a ajouté M. Sellami dispose d’un riche potentiel de ressources humaines dont bon nombre ont créé leurs propres entreprises et nombreux parmi eux sont souhaitent conquérir le monde de l’entrepreneuriat.
Dans cette environnement entrepreneurial, l’Utica, constitue une force de proposition qui a toujours été consultée durant les quelques décennies de son existence. Mais «proposer» ne veut pas toujours dire «être écouté» a souligné le représentant de l’Utica. Il a ajouté que si certaines administrations travaillent en étroite collaboration avec l’Utica et accordent une réelle importance à ses avis, d’autres ne la consultent que pour lui faire assumer une part de responsabilité pour des politiques, décidées d’avance.
C’est la raison pour laquelle il est important qu’il existe une force de plaidoyer à même de convaincre les partenaires publics de l’importance et de la pertinence des avis du secteur privé qui ne demande à l’Etat que des lois transparentes et appliquées.
Seules, une concurrence équitable, une lutte contre l’informel et des incitations notables avec un plan de relance des investissements privés, stable sur la durée, pourront faire renouer avec la croissance, a conclu M. Sellami.
Andrew Wilson, directeur exécutif du CIPE, et Gregory Simpson, directeur régional, Moyen-Orient et Afrique du Nord, ont ensuite pris la parole pour présenter la raison d’être des organisations solides et indépendantes représentant la voix des affaires (VOB).
De leur côté, Jaroslav Romanchuck, et Luis Larrain Arroyo, executive manager, Libertad y Desarrollo, ont présenté des exemples spécifiques de plaidoyer du secteur privé en Biélorussie et au Chili.
Source : communiqué.
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