Sami Aidoudi et son avocat tunisien Seif Eddine Makhlouf.
La justice allemande a refusé, cette semaine, d’accueillir à nouveau le Tunisien Sami Aidoudi (42 ans), ancien garde du corps de Ben Laden, ancien chef d’Al-Qaïda. Elle l’avait expulsé le 13 juillet 2018.
L’Allemagne a estimé que le Tunisien, suspecté de lien avec le terrorisme, ne fait pas l’objet de torture ou d’atteinte à ses droits humains, depuis son expulsion dans son pays natal, et qu’il n’y a aucune raison pour qu’il soit accueilli à nouveau sur son sol.
Arrêté en Allemagne, en juin 2018, Sami Aidoudi, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international, a été expulsé en Tunisie où il a été entendu par le pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme puis relâché à l’expiration de sa garde à vue, pour manque de preuve. Cependant, son passeport a été confisqué et l’enquête est restée ouverte.
Notons que le tribunal administratif de Gelsenkirchen avait dénoncé l’expulsion du Tunisien, marié à une Allemande et père de 4 enfants, et demandé qu’il soit autorisé à retourner sur le sol allemand.
Y. N.
Tunisie : Confiscation du passeport du garde du corps de Ben Laden
Un Tunisien, ancien garde-du-corps de Ben Laden, vit aux crochets des Allemands
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