Selon Boujemaa Remili, dirigeant de Nidaa Tounes, le président de la république, Béji Caïd Essebsi, a émis 2 conditions pour briguer un second mandat présidentiel.
Selon le dirigeant nidaïste, rapportant les propos du chef de l’Etat, avec lequel il s’est entretenu aujourd’hui, lundi 21 janvier 2019, au Palais de Carthage, M. Caïd Essebsi a expliqué : «Je n’ai pas l’intention de présenter ma candidature aux prochaines élections. Sauf si le premier congrès électoral de Nidaa réussit et que le parti me demande de le représenter, alors je le ferais».
M. Caïd Essebsi dément ainsi les déclarations de Faouzi Elloumi annonçant la candidature de Béji Caïd Essebsi pour un second mandat présidentiel, et qui ont suscité la moquerie et l’indignation de nombreux internautes sur les réseaux sociaux, et ce en raison de l’âge avancé du chef de l’Etat (92 ans).
M. Remili a, par ailleurs, indiqué, lors de son passage à la Radio nationale, que le chef de l’Etat a, en tant que président honoraire de Nidaa, a rencontré Hafedh Caïd Essebsi (directeur du comité politique du parti), Sofiene Toubal (président du bloc parlementaire de Nidaa) et Ridha Charfeddine (président de la commission des élections) pour s’assurer de la bonne préparation du congrès du parti prévu en mars prochain.
Celui qui se disait hier président de tous les Tunisiens est en train de glisser peu à peau dans la peau du premier dirigeant de Nidaa et s’enquiert régulièrement de la situation intérieure de ce parti qu’il avait co-fondé en juin 2012. Il essaie visiblement de sauver la mise à son fils, Hafedh, qui a pratiquement détruit du parti, vainqueur des législatives et présidentielles de 2014, en y créant des dissensions et en le vidant de la majorité de ses fondateurs.
E. B. A.
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