Contrairement à ce qui a été diffusé par certains médias, la justice n’a pas libéré Farouk Zribi, propriétaire du Centre coranique de Regueb (Sidi Bouzid), condamné le 11 février 2019 à un an de prison pour mariage illégal avec une 2e épouse et qui fait l’objet d’une enquête menée par le pôle antiterroriste.
Le juge d’instruction poursuit donc son enquête sur l’affaire du centre de Regueb, «Ibn Omar», qui hébergeait des mineurs avec des adultes. Les enfants, coupés du monde, y étaient radicalisés et maltraités. Deux d’entre eux ont même été victimes d’abus sexuels et leur agresseur a été placé en détention.
En d’autres termes, Farouk Zribi aurait pu mis en liberté provisoire s’il n’était pas emprisonné dans l’affaire du mariage illégal.
Par ailleurs, l’affaire n’a pas été classée, comme certains aiment le raconter sur les réseaux sociaux, et la réhabilitation des enfants est en cours, affirme députée Bochra Belhaj Hmida, dans un post Facebook publié cet après-midi.
Y. N.
Regueb : Plainte contre «Cheikh Farouk» pour envoi de jeunes au jihad
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