Dans un communiqué publié hier, jeudi 21 mars 2019, le comité directeur de l’association Joussour, fondatrice de Gabès Film Festival (GFF) déplore le comportement de certains professionnels ayant tenté de prendre le contrôle de cette manifestation.
Nous publions ci-dessous ce communiqué, qui évoque les raisons des difficultés rencontrés par le comité d’organisation pour préparer la 4e édition du festival, prévue du 12 au 18 avril 2019.
« Le Festival international du film arabe de Gabès (Fifag), devenu en 2018 le GFF, Gabès Film Festival, a été créé en 2015 par l’association Joussour et se veut, de par sa ligne éditoriale, un festival régional, créé par et pour les habitants de Gabès, ancré dans son environnement et géré par les habitants de la ville.
Son succès a été croissant d’une édition à l’autre, relayé par les médias nationaux et internationaux de plus en plus nombreux.
Pour la 4° édition, il a été suggéré au comité directeur de l’association de faire appel à des professionnels. Ces derniers n’ont pas jugé utile de signer des contrats avec le comité directeur de l’association et de bien définir le rôle de chacun, leur stratégie s’étant avérée par la suite de confisquer le site et toutes les informations depuis la préparation de la 4° édition.
Le site n’a été restitué que le 8 mars 2019, tous les éléments concernant la 4° édition ayant été occultés, ce qui met l’association face à des difficultés colossales pour être au rendez-vous du 12 au 18 avril 2019.
Notre indignation est grande face à ce hold-up qui pénalise le festival, la ville de Gabès, l’association et même la Tunisie. »
Quel est l’intérêt de ces professionnels et ceux qui les ont encouragés ?
Source : Communiqué.
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