Mansour Chaalali, dirigeant du groupe Ansar Charia, tué samedi dernier à Benghazi, lors d’affrontements avec l’armée libyenne, était recherché par la Tunisie.
Le nom de Mansour Chaalali a souvent été cité dans les aveux des membres tunisiens de l’organisation Ansar Charia impliqués dans des opérations terroristes. Depuis plus d’un an, les autorités sécuritaires tunisiennes ont mis son nom sur la liste des personnes recherchées pour activité terroriste.
Selon ‘‘Alarabiya’’, citant le magazine ‘‘Dabeq’’, organe de l’Etat islamique (Daech), Mansour Chaalali (alias Haroun) n’a jamais fait allégeance à Abou Bakr Al Baghdadi. Il en est de même des autres dirigeants d’Ansar Charia à Benghazi et à Syrte, combattant l’armée libyenne du gouvernement Tobrouk conduite par la général Haftar, qui n’ont pas fait allégeance ni à Daech ni aux milices de Fajr Libya, relevant du gouvernement islamiste de Tripoli.
Z. A.
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