Après un match nul décevant face à l’Angola (1-1), la Tunisie n’a plus le droit à l’erreur. Elle est appelée à se réhabiliter face au Mali, aujourd’hui vendredi 28 juin 2019, au stade de Suez, à partir de 15h30 (heure tunisienne), en match comptant pour la deuxième journée du groupe E de la CAN 2019.
Par Hassen Mzoughi
L’équipe de Tunisie sera à l’épreuve d’un rendez-vous décisif en affrontant le Mali, qui a triomphé de la Mauritanie (4-1) lors de la première journée. Son objectif : entrer de plain pied dans la compétition. Mais elle aura intérêt à hisser son niveau, à jouer le match qu’on attend d’elle, avec la rigueur, la solidité mentale et la solidarité, pour éviter de rater un second match consécutif. Bref, la défaite est interdite dans ce choc du groupe E au risque de tout compromettre !
Giresse va-t-il réparer ses erreurs ?
En conférence de presse, Alain Giresse a promis de réparer ses erreurs. Normal de corriger après les flops du premier match contre l’Angola, où l’ex-international français a multiplié les mauvaises décisions (onze rentrant chambardé, système ultra-défensif et changements inappropriés). Maintenant il doit assumer pleinement sa responsabilité. Tout comme son staff qui devrait cette fois se faire écouter…
Les hommes de Giresse nous sont redevables d’une réaction d’amour propre face à une formation malienne technique et athlétique. Ce qu’il faudra faire ? Montrer qu’ils valent plus, qu’ils ne sont pas des «joueurs de clubs», qu’ils ont retrouvé la sérénité et qu’ils sont aussi des guerriers, comme l’ont fait hier les Algériens face aux redoutables sénégalais.
Mouez Hassen dans les buts
Un bon résultat aidera le groupe à entrer dans la compétition. Sans fanfaronner, en tenant les 3 points pour obligatoires, un nul ne sera pas décevant, non plus, dans le contexte présent et face à un adversaire de très bon niveau. D’ailleurs un résultat de parité aujourd’hui devant le Mali ne compromettra pas les chances tunisiennes quant à la qualification au prochain tour, mais il n’aidera pas le groupe à retrouver le mental d’acier dont il a besoin pour aller loin dans la compétition.
Bien évidemment, des changements sont attendus. À commencer par le poste de gardien qui sera confié à Mouez Hassen à la place de Farouk Ben Mustapha, auteur d’une impardonnable boulette qui nous a valu l’égalisation de l’Angola.
Wajdi Kechrida sera titularisé à son poste habituel de latéral droit alors que les trois grands, Oussama Haddadi, Dylan Bronn et Yassine Meriah seront maintenus pour contrer les athlétiques attaquants maliens.
Le retour de Kechrida sur le flanc droit de la défense, qui permettra d’apporter un plus sur le plan offensif, entraînera des retouches à l’entrejeu avec la rentrée d’Anice Badri très utile dans la percussion comme dans le travail de récupération.
Qui remplacera Youssf Msakni ?
Retouches surtout pour pallier à l’absence de Youssef Msakni qui n’a pu se remettre d’un coup reçu face à l’Angola. L’IRM effectué hier n’a rien révélé de grave mais le joueur n’est pas opérationnel pour le match important d’aujourd’hui face au Mali.
Qui remplacera le meneur de jeu de la Tunisie ? Giresse ne s’est pas encore prononcé sur le nom du joueur appelé à le suppléer !
Pour le reste de la formation probable, on verra Naim Sliti, Wahbi Khazri, Ellyes Skhiri et Ghailen Chaalali. À moins de lancer dans le débat Taha Yassine Khenissi comme élément de harcèlement en phase offensive comme en phase défensive.
Aujourd’hui, la question est de savoir si l’équipe a vraiment de l’avenir dans cette CAN. On saura si elle va rebondir ou rester au même point !
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