L’entraîneur de la Tunisie, Alain Giresse, a confirmé que le moral de son équipe est au top avant d’affronter le Ghana aujourd’hui, lundi 8 juillet 2019, à 20 heures (HT), au stade d’Al Ismailia en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019).
Par Hassen Mzoughi
«Nous sommes prêts pour le match de demain. Lors du dernier match contre la Mauritanie, nous avons rencontré de grandes difficultés. Nous avons revu et évalué ce qui s’est passé et pris les dispositions pour que cela ne se reproduise pas contre le Ghana», a déclaré Giresse, hier, dimanche 7 juillet, en conférence de presse.
Evident après chaque match, mais Giresse ne dit pas comment il va procéder pour éviter d’autres flops. Le technicien français a le don de reprendre des thèmes connus mais évite l’essentiel, comme si c’était un secret d’Etat. Depuis qu’il est arrivé sur le banc de la Tunisie, il laisse tout de même son auditoire dans le flou. «Je ne montre pas mes armes à l’adversaire», a-t-il encore répété. Mais aujourd’hui tout le monde connait tout le monde, pas seulement en football. Merci internet et visionnage.
Le sélectionneur se résout tout de même à «reconnaître» que le problème de l’équipe au premier tour n’était pas mental mais technique surtout en attaque comme en témoigne l’inefficacité devant les cages. Quelle solution à cette grave lacune contre le Ghana, Giresse cache comme il dit ses armes mais il affirme avoir travaillé sur ce point !!
Chaalali et Sassi de la partie ?
Tout en évitant de commenter le limogeage du préparateur mental, son ami et homme de confiance, Giresse se rappelle qu’il y a aussi un problème en défense qu’il a «découvert» en visionnant une trentaine de matches de l’équipe de Tunisie. «Je me suis aperçu qu’il fallait renforcer l’équipe, en particulier le secteur défensif. Lors de cette CAN, on n’a pas été faible sur ce plan. Demain contre le Ghana il faut être intransigeant à ce niveau. Comme il faut être bien prêt dans le domaine physique. Nous espérons bien jouer contre le Ghana qui est une très bonne équipe, avec de bons attaquants. Nous l’avons très bien étudié. Nous sommes nous aussi une très bonne équipe et avons notre chance», a-t-il répété.
Sans être loquace au sujet de la formation qui affrontera le Ghana, Giresse lance quelques signaux sans plus, en parlant d’améliorer l’animation offensive. À ce sujet, on croit savoir que Ghailen Chaalali et Ferjani Sassi, deux milieux relayeurs capables de se porter en avant, seraient alignés face aux Ghanéens.
L’apparition pour la première fois en cette CAN de Ferjani Sassi en tant que titulaire est-elle le fait d’un choix délibéré ou d’une décision de circonstance, pour satisfaire la préférence du public?
Giresse pourrait donc aligner demain la formation probable suivante: Mouez Hassen, Wajdi Kechrida, Dylan Bronn, Yassine Meriah, Oussama Haddadi, Ellyes Skhiri, Ghailen Chaalali, Ferjani Sassi, Youssef Msakni, Wahbi Khazri, Taha Yassine Khenissi.
Les Tunisiens ont-ils peur de Victor Gomes ?
La Confédération africaine de football (CAF) a désigné l’arbitre international sud-africain Victor Gomes pour diriger le huitième de finale de la CAN entre la Tunisie et le Ghana.
La désignation de ce directeur de jeu semble irriter le camp tunisien qui se rappelle que Victor Gomes a dirigé Club Africain-TP Mazembe (0-8) et Etoile du Sahel-Al Ahly (2-6) en Ligue des champions.
Superstitieux et peu confiants, les Tunisiens ont-ils peur de cet arbitres? Si l’on commence à réfléchir à ce niveau, on ne serait pas étonné du reste.
Pour l’entraîneur du Ghana les deux équipes partent à chances égales
Kwesi Appiah, sélectionneur du Ghana, a indiqué, lors d’une conférence de presse hier, dimanche 7 juillet, que les «Aigles de Carthage et les Blacks Stars partent à chances égales» et que les deux protagonistes vont offrir au public présent un bon spectacle.
L’ancien capitaine de la sélection ghanéenne ajoute que la Tunisie est une sélection qui mérite le «respect malgré les prestations en demi-teinte au premier tour», ajoutant que la Tunisie a sûrement tiré des leçons du premier tour et qu’elle va montrer «un nouveau visage» face au Ghana.
Kwesi Appiah pense que le Ghana a certes un avantage historique sur la Tunisie mais un sélectionneur qui se respecte doit accorder à chaque match et à chaque vis-à-vis l’importance et le respect qu’ils méritent.
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