Après le Club sportif sfaxien (CSS) et l’Etoile sportive du Sahel (ESS), le Stade Tunisien, qui occupe aujourd’hui l’avant-dernière place au classement général de la Ligue 1 de football avec un seul point au compteur, a licencié son entraîneur Montassar Louhichi.
En trois matches disputés, le club du Bardo n’a toujours pas inscrit le moindre but et en a encaissé quatre. C’est inadmissible pour le comité directeur, qui devrait annoncer dans les prochaines heures le remplaçant de Montassar Louhichi.
Trois journées seulement en Ligue 1, et une troisième tête est tombée, après celle Nebosja Jovovic (CSS) et Faouzi Benzarti (ESS). La tendance semble prendre de l’ampleur avec presque le tiers des clubs de la Ligue 1 désormais sans entraîneurs.
Les clubs tunisiens grands et petits, qui changent leur cadre technique comme on change de chemise, agissent souvent sous la pression de la rue, sans tenir compte des répercussions que pourraient avoir une telle instabilité sur leur performance. Ils sont, au final, les seuls perdants dans l’affaire.
H. M.
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