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Législatives : Abir Moussi s’engage à réformer les institutions publiques et écarte l’hypothèse de s’allier avec Ennahdha

Présente à l’émission Midi Show de ce lundi, 30 septembre 2019, sur la radio Mosaïque FM, Abir Moussi, tête de liste du Parti destourien libre (PDL), dans la circonscription de Tunis 2, en lice pour les législatives, a indiqué que son parti a élaboré un programme réaliste et applicable, en vue de réformer les institutions publiques.

A cet effet, Mme Moussi s’est engagée, en cas de réussite à ce rendez-vous électoral, prévu pour dimanche prochain, 6 octobre, à rééquilibrer les finances, afin de revaloriser le dinar tunisien, à instaurer un nouveau modèle de développement basé sur des plans et à redistribuer les rôles, de façon plus équitable, entre les secteurs public et privé.

La candidate au premier tour de l’élection présidentielle anticipée (9e avec 4,2% des voix observées) a indiqué également qu’elle œuvrera, en cas de victoire aux législatives, à réformer les institutions publiques, l’administration et les systèmes bancaires et des caisses sociales.

Revenant sur la présidentielle, Abir Moussi a estimé que l’environnement électoral tunisien actuel est «sale», en raison notamment des failles dans la loi, des transgressions de celle-ci et de la nonchalance de l’Etat dans l’application des lois en vigueur, assurant, en outre, qu’ à la base, ceux qui ont promulgué celles-ci, ils l’ont fait selon leurs intérêts personnels.

Par ailleurs, l’ex-RCDiste a assuré que son parti sera dans une situation très confortable aux législatives, au vu des résultats préliminaires du premier tour de la présidentielle. Des résultats qu’elle considère «satisfaisants», puisque «certains chefs de partis actifs dans la scène politique depuis 2011 n’ont pas réussi à l’atteindre».  

Concernant les alliances post-électorales possibles, Mme Moussi a, sans surprise, écarté l’hypothèse de s’allier avec le parti islamiste, Ennahdha. «Pour nous c’est clair que nous ne gouvernerons pas avec l’organisation des Frères musulmans et ses dérivées. Nous savons très bien qui sont leurs oiseaux rares ! Nous ne gouvernerons qu’avec les partis qui nous ressemblent et qui refusent de s’allier avec cette organisation», a-t-elle avancé.

C. B. Y.

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