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Le déficit hydrique dans la région de Sidi Bouzid risque de s’aggraver

Les forages de puits non-réglementaires aggravent le déficit hydrique.

Il y a une semaine, des femmes du quartier Nouamer Al-Ahwaz relevant de la délégation de Sidi Bouzid Est ont manifesté, devant le siège du gouvernorat, pour réclamer l’alimentation de leurs foyers en eau potable. Cette manifestation, la énième des habitants de ce quartier et d’autres, révèle l’aggravation du déficit hydrique dont souffre cette région du centre de la Tunisie.

Interpellé par les médias sur ce sujet, Mongi Hamdi, responsable des ressources hydrauliques au commissariat régional de développement agricole de Sidi Bouzid, estime que, si rien n’est entrepris pour renforcer les ressources existantes, ce déficit risque d’atteindre des niveaux dramatiques avec l’assèchement total des nappes phréatiques surexploitées.

Ainsi, d’après lui, les principales nappes disponibles, superficielles et souterraines, à Regueb et Jelma, qui approvisionnent la région de Sidi Bouzid et une partie du gouvernorat de Sfax en eau potable et en eau destinée à l’irrigation sont, exploitées, respectivement, aux forts taux de 243,9% et de 247,5%.

Á l’origine de cette surexploitation quelque 2500 sondages et forages anarchiques qui ont eu lieu, depuis le soulèvement du 14 janvier 2011, et la nouvelle tendance des agriculteurs à s’engager dans la culture de légumes et fruits nécessitant de grandes quantités d’eau.

Khémaies Krimi

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