Le colonel-major Haithem Zannad, porte-parole de la direction de la douane, a indiqué aujourd’hui, mercredi 11 décembre 2019, dans une déclaration à Kapitalis, qu’aucun don d’ambulances ou un quelconque autre équipement médical n’a été bloqué par la douane. Cette information avait été diffusée par des médias, citant les déclarations de Maram Ben Aziza.
L’actrice et chroniqueuse sur El-Hiwar Ettounsi avait indiqué mardi soir, sur le plateau de l’émission «Elli Baadou», présentée par Jaafar Guesmi, que la douane bloque deux ambulances médicales destinées aux institutions hospitalières publiques en Tunisie, un don de l’un de ses amis, installé aux Emirats arabes unis, avait-elle dit.
Maram Ben Aziza a ajouté que la douane a réclamé, à son ami, des frais de douanes qui s’élèveraient à 340.000 dinars tunisiens (DT), pour débloquer le don. Surréaliste ? Non, mensonger.
Le colonel-major Haithem Zannad a catégoriquement démenti cette histoire, en ajoutant avoir pris contact avoir les différents services de son département, et même avec le ministère de la Santé et n’avoir trouvé aucune trace de ce supposé don. Il a par ailleurs déploré que des médias reprennent des informations sans vérifier.
Le porte-parole de la douane a par ailleurs rappelé que les dons doivent transiter par l’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS), comme l’exige la loi. Celle-ci se charge d’établir les dossiers de dédouanement, que la douane applique automatiquement, a-t-il précisé.
Quant aux dons relatifs aux équipements médicaux, M. Zannad, a indiqué que les donateurs soumettent un dossier au ministère de la Santé, qui se charge de toutes les procédures de dédouanement, également appliqués automatiquement par les services de la douane.
Rappelons qu’en octobre dernier, Najeh Farah, un médecin tunisien installé en Suisse, avait fait dons d’ambulances et autres équipements médicaux au profit de l’hôpital de Tozeur.
Son don était arrivé à destination et il a été honoré par la ministre de la Santé Sonia Ben Cheikh pour sa générosité et son patriotisme.
Dr Farah s’était également engagé à aider 4 autres gouvernorats, en collaboration avec l’Association des compétences tunisiennes en Suisse (Acts).
Bref, l’histoire de Maram Ben Aziza est du bide total. Ces chroniqueurs et chroniqueuses doivent raconter des histoires pour faire le buzz et garantir l’audience à leurs employeurs, alors ils se permettent d’inventer n’importe quoi . C’est honteux… Et c’est la télévision poubelle style Sami Fehri et El-Hiwar Ettounsi qu’on ne cesse de nous infliger…
Et si Mme Ben Aziza nous donnait plus de précision: par exemple le nom de son généreux ami vivant aux Emirats !
Y. N.
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