Près de 400 enseignants coopérants tunisiens, jordaniens et palestiniens engagés par le ministère koweïtien de l’Education attendent, depuis quatre mois, que les virements bancaires de leurs salaires soient effectués. A la veille de l’entame du 2e semestre, et sans réponse, ils s’inquiètent…
C’est qu’a rapporté hier, jeudi 26 décembre 2019, le quotidien arabophone koweïtien Al-Qabas, relayé par le site anglophone Arabtimesonline, qui ajoute que ces enseignants, en service depuis septembre dernier, sont «mal à l’aise» car, expliquent-ils, ils font face, au Koweït et dans leurs pays d’origine, à des obligations financières qu’ils doivent honorer de toute urgence.
Plusieurs d’entre ces personnes ont confié à Al-Qabas qu’ils ont contacté à de nombreuses reprises le ministère koweïtien de l’Education pour trouver explication à ce retard flagrant et qu’à chaque fois ils n’ont obtenu que la réponse oiseuse qu’«il y a un problème avec le système de la Commission de la fonction publique…»
Ces enseignants non-payés s’inquiètent que ce blocage ne s’éternise, surtout que la premier semestre académique s’est achevé et que le second ne tardera pas à commencer…
«Ce qui nous arrive là –il faut le reconnaître– n’est pas raisonnable», s’indigne une des victimes de cette étrangère défaillance administrative koweïtienne. Il ajoute: «Nous avons quitté nos pays, avons été engagés en tant enseignants et éducateurs des jeunes générations de ce pays et voilà que nous n’avons toujours pas perçu ce qui nous est dû… la sueur de notre front.»
M. Ch.
Donnez votre avis