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Tunisie : Said Blel, membre du gouvernement Jemli, accusé de corruption et de népotisme

L’Association Mains Blanches de lutte contre la corruption révèle l’implication du ministre des Affaires sociales, Said Blel, dans le nouveau gouvernement Habib Jemli dans des affaires de corruption (voir fac-similé). Une vaste polémique s’en est suivie.

La composition du nouveau gouvernement Jemli, annoncée le jeudi 2 janvier 2020, a soulevé une grande polémique, et certains de ses membres ont été jugés peu expérimentés et non-indépendants, bien que le nouveau chef du gouvernement ait annoncé qu’ils seraient des compétences nationales indépendantes.

Parmi les membres du nouveau gouvernement ayant fait l’objet d’une contestation générale, figure Said Blel, le nouveau ministre des Affaires sociales. A ce sujet, Ahmed Machouch, avocat et président de l’Association Mains Blanches de lutte contre la corruption (AMBLC), a publié un document sur sa page Facebook officielle, le 2 janvier 2020, où il révèle l’implication de Blel dans des affaires de corruption intentées contre lui depuis 2013.

Copie de la plainte déposée par AMBLC contre Said Blel.

Suite à la plainte déposée par AMBLC contre Blel, il a été fait mention que lors de son précédent mandat de directeur général au ministère des Affaires sociales, il avait affecté sa fille au Centre de recherche et d’études sociales (Ceres), et sa nièce à la Caisse nationale de retraite et de sécurité sociale (Cnrps), ainsi que 3 autres proches, sans passer par les procédés légaux des concours.

Blel avait également recruté environ 20 membres de sa famille et amis lors de son mandant de directeur général de la CNRPS , selon le contenu de la plainte déposée par l’association.

A. M.

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