Le parti islamiste Ennahdha a proposé 4 candidats pour la présidence du gouvernement, dont l’ancien ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi. Une compétence très indépendante…
Le député Ennahdha, Belgassem Hassen, a dévoilé aujourd’hui, vendredi 17 janvier 2020, dans une déclaration à l’agence Tap, les 4 noms, que son parti a proposé dans la correspondance envoyée au président de la république, Kaïs Saïed.
On y retrouve Fadhel Abdelkefi, proche d’Ennahdha et de Qalb Tounes, et grand ami de son président, Nabil Karoui. Il avait déjà été proposé pour le ministère du Plan de l’Investissement et de la Coopération internationale, dans le gouvernement Habib Jemli, qui n’a pas obtenu, vendredi 10 janvier, la confiance du parlement.
Ennahdha a également proposé une femme, membre du parti islamiste : Boutheina Ben Yaghlane, directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Elle est élue à l’Assemblée en 2014, avant sa nomination en tant que secrétaire d’État, auprès du ministre des Finances, feu Slim Chaker (février 2015-janvier 2016).
Deux autres personnalités ont été proposées :
- Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’information et de l’Économie numérique (en fonction depuis 2016), ancien conseiller du ministre des Technologies de l’information et des Communications Mongi Marzouk (2012-2013);
- Taoufik Rajhi qui a démissionné avant hier, mercredi 15 janvier 2020, du ministère auprès du chef du gouvernement chargé des Grandes réformes (nommé en 2017), ainsi que de celui de l’Emploi et de la Formation professionnelle, qu’il gérait par intérim depuis novembre 2019.
Ce sont là, on l’a compris, les rares personnalités qu’Ennahdha peut présenter à l’opinion publique comme des compétences.
Y. N.
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