«La compagnie aérienne nationale Tunisair n’est ni à vendre ni à privatiser», a indiqué René Trabelsi, cet après-midi, mardi 4 février 2020, lors de séance plénière consacrée à son audition par l’Assemblée, en sa qualité de ministre des Transports par intérim.
Tout en affirmant que le secteur des transports, dans son ensemble, et Tunisair en particulier, a besoin d’une nouvelle vision et de plusieurs réformes, René Trabelsi, a souligné vouloir mettre fin à toutes les rumeurs qui circulent sur la compagnie aérienne, notamment sur la cession de 30% de son capital à Qatar Airways.
«Cette information est erronée et infondée», a-t-il insisté, en ajoutant qu’en tant que membre du gouvernement et en son nom, il affirme qu’il n’y a aucune intention de privatiser ou de céder une partie du capital de Tunisiair ou d’une quelconque autre compagnie nationale.
René Trabelsi a ajouté qu’il soutient les députés qui s’opposent à la vente de parts de Tunisair : «Il n’est pas question de vendre, surtout la compagnie aérienne nationale que je connais personnellement et qui me tient particulièrement à cœur. J’ai collaboré 23 ans avec Tunisair que j’apprécie beaucoup et dont je connais la valeur», en ajoutant : «Nous avons en Tunisie, les moyens nécessaires et les hommes qu’il faut pour sortir Tunisiair de la crise».
Reste qu’en attendant, la compagnie accumule les déficits et est maintenue sous perfusion grâce aux aides financières de l’Etat. Non seulement elle ne rapporte rien à l’Etat, mais elle coûte beaucoup d’argent aux contribuables. Alors ne pas privatiser c’est bien, mais à quand la réforme ?
Y. N.
Donnez votre avis