Dans un post publié aujourd’hui, samedi 4 avril 2020, le ministre de l’Energie, Mongi Marzouk, a laissé entendre qu’à la suite de la forte baisse du cours mondial du pétrole suite à la crise induite par la pandémie du coronavirus (Covid-19), la Tunisie pourrait envisager de baisser le prix du carburant à la pompe.
Tout en soulignant les difficultés actuelles des finances publiques, M. Marzouk a affirmé que le nouveau mécanisme de régulation des prix de l’essence et du gasoil entré en vigueur en 2020 accélère le rythme de la régulation (de trimestriel, il devient mensuel) et permet de rapprocher les prix à la pompe des prix réels de l’énergie sur le marché mondial.
Le plafond de la régulation est, depuis janvier 2020, de 1,5 % chaque mois, par rapport au cours en vigueur, que ce soit à la hausse ou à la baisse (ce taux sera de 2% à partir de janvier 2021), précise M. Marzouk, ajoutant que le plafond annuel, à la hausse ou à la baisse, ne devra pas dépasser 18%.
La commission technique en charge de la gestion de ce mécanisme de régulation devra se réunir lundi prochain, 6 avril, pour examiner l’évolution du cours mondial du pétrole et décider du changement des prix à la pompe, sans doute à la baisse, sachant que le cours du pétrole est tombé à son plus bas niveau depuis 2002, autour de 20 dollars le baril, contre plus de 60 dollars il y a deux mois à peine.
Compte tenu des clarifications apportées par le ministre Marzouk dans son post, la baisse sera autour de 1,5%. Elle devra, cependant, être avalisée par le conseil du gouvernement avant d’entrer en vigueur.
Imed Bahri
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