L’activiste tunisien Abdelmajid Dabbar, président de l’Association Tunisie Ecologie, fait l’objet de menaces et de harcèlement depuis qu’il a dénoncé, mardi dernier, 5 mai 2020, un braconnier algérien, épinglé à l’est de la Wilaya d’El-Oued, dans le Sahara, près de la frontière tuniso-algérienne.
Abdelmajid Dabbar, qui s’est engagé à collecter des informations afin de finaliser un dossier contre le braconnier pour une plainte en justice pour destruction de la faune sauvage désertique protégée, a été ciblé par une campagne menée notamment par le concerné et certaines de ses connaissances.
Ces derniers ont insulté l’activiste et l’ont menacé en lui affirmant qu’il ne pourra de toute façon rien faire contre eux, laissant entendre qu’ils bénéficient d’une protection spéciale dans leur pays.
«Qu’on se voit face à face et tu verras ce que je te ferais à toi et aux tiens», a menacé le braconnier, avec des insultes et des grossièretés que nous nous sommes gardés de citer, par respect à nos lecteurs et à M. Dabbar.
Ces menaces n’ont évidemment pas fait reculer l’activiste qui consacre sa vie à la cause animale et qui ira au bout de procédure, a-t-il affirmé, ce soir, dans une déclaration à Kapitalis.
C’est aux autorités algériennes de réagir contre ce genre de braconniers, auteurs de véritables massacres, et de prouver qu’elles sont soucieuses du sort de la faune sur leur territoire.
Y. N.
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