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Le syndicat des forces de sécurité monte au créneau

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Le sit-in organisé actuellement par des agents de sécurité suscite des controverses. Chokri Hamada parle d’une campagne de dénigrement.

Au lendemain du sit-in observé, depuis hier, dimanche 10 janvier 2016, par les membres du Syndicat national des forces de sécurité (SNFS), la situation semble être marquée par l’expectative.

En effet, le sit-in se poursuivra jusqu’à mercredi 13 janvier, date de la réunion d’une commission mixte groupant des représentants de l’autorité de tutelle et du syndicat sécuritaire.

C’est ce qu’a précisé Chokri Hamada, secrétaire général du SNFS, aujourd’hui, sur Shems FM et Mosaïque FM, tout en assurant que les rassemblements organisés n’ont pas entravé les actions sécuritaires. «Au contraire, ils les ont renforcées dans le sens où ils se sont déroulés dans les sièges sécuritaires», a-t-il assuré

Passant, ensuite, au volet des revendications, M. Hamada a évoqué plusieurs points d’ordres matériel et social. «Nous sommes la catégorie professionnelle la moins bien payée, alors que les agents sacrifient leur vie personnelle et familiale et, parfois, il y mettent de leur poche pour arriver à l’heure surs les lieux de travail», a-t-il expliqué. Et d’enchaîner que les demandes sont raisonnables et que les employés se contenteraient, dans un premier temps, de l’instauration de la prime de risque de l’ordre de 300 dinars par mois, en attendant la satisfactions des autres revendications de manière progressive et au fur et à mesure que la situation économique s’améliorera dans le pays.

Chokri Hamada, qui s’est félicité du soutien de l’UGTT, de la LTDH et de l’Ordre des avocats, a tenu, toutefois, à fustiger une campagne de dénigrement orchestrée contre les agents de sécurité allant jusqu’à les accuser de «trahison».

N. H.

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