Selon un document publié ce mardi 6 avril 2021, par le député Fayçal Tebini, le président de l’Assemblée Rached Kheriji Ghannouchi a bien décidé d’empêcher les sécuritaires chargés de la garde rapprochée des députés faisant l’objet de menaces, d’accéder au sein de l’hémicycle.
Comme signalé, hier, par la députée et présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, les agents de la garde rapprochés ne peuvent plus accompagner les élus à l’intérieur du parlement.
Ils doivent désormais attendre dans une salle dédiée, située dans la cour du parlement, à en croire le document publié par Tebini, signé par Rached Kheriji Ghannouchi et qui date du 2 avril 2021.
«Des sécuritaires sont empêchés d’entrer au Parlement, alors que des personnes accusées de terrorisme y sont autoriséEs», a-t-il déploré en rappelant lors de son intervention, aujourd’hui, à la plénière que des personnes fichées S17 avaient pu accédé au parlement.
«On veut bien que vous organisiez comme vous le souhaitez et que les agents chargés de la garde rapprochée ne soient pas autorisés à accéder à l’intérieur de l’Assemblée, mais à ce moment là, il faudrait que l’on sache qui entre ici. Si nous bénéficions de cette sécurité particulière, c’est que nous faisons l’objet de menaces sérieuses et nous ne sommes pas en sécurité», a-t-il rappelé.
Notons que le PDL a envoyé à propos de cette nouvelle consigne une correspondance au ministère de l’Intérieur, à la présidence de l’Assemblée et au président de la république, estimant que cela met en danger la vie de la présidente de leur parti, qui est menacée de mort.
Y. N.
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