L’amiral Kamel Akrout, ancien conseiller à la sécurité nationale à la présidence de la République a publié, ce lundi 12 avril 2021, un post sur sa page Facebook, afin de tenter de justifier les accusations, dont il fait l’objet, notamment celles le disant chercher à diviser le front anti-islamiste.
Kamel Akrout, qui était également ancien attaché militaire de la Tunisie aux Émirats arabes unis et qui a récemment refait surface sur la scène politique, notamment via des pages sur les réseau sociaux, ou encore à travers quelques médias, a récémment été accusé par la présidente du PDL, Abir Moussi, qui dit détenir des preuves d’avoir pris contact avec les structures de son parti au Sahel, région dont il est originaire.
On dit aussi que l’amiral à la retraite, doit sa réapparition à homme d’affaires Kamel Eltaïef, qui le soutient et que l’on sait avide de pouvoir.
Ainsi dans un post publié sur son compte, Kamel Akrout, qui dit avoir récemment fait «l’objet d’attaques diverses», a affirmé n’être l’allié d’aucun part, être contre tout projet obscurantiste de dissolution d’un gouvernement civil dans un magma confessionnel et d’être un homme libre et indépendant, n’ayant prêté allégeance qu’à sa patrie et son drapeau. Je n’en prêterai à personne, ni à une femme, ni à un homme.
«J’ai l’honneur d’être avec un carré de femmes, d’hommes et de jeunes venus dans une réflexion commune sur le pays. Ceux qui comprennent la valeur du mot « carré » savent à quoi je fais allusion», a-t-il encore écrit, en ajoutant : «En dernier lieu, à celles et ceux qui croient me donner des leçons de patriotisme, je leur dis, allez commander à un moment où le pays était menacé par une guerre civile ou lorsque l’armée était attaquée de toute part».
Il s’est ensuite positionné en donneur de leçon, en demandant à chacun «de se regarder dans un miroir à l’aune où il était avant 2011, entre 2011 et 2013 et qu’il corrige ses leçons de patriotisme. Et que les écrivaillons aillent trouver d’autres sujets de pamphlets. Ne jamais projeter sur ceux qui ne pensent pas comme soi ses propres peurs de trahison», dit-il, en poursuivant : «A force on finit par considérer comme traîtres des gens qui sont proches mais qui osent exprimer leurs opinions et comme ennemis des personnes qui sont simplement neutres ou indifférentes à vos positions. Un vrai politique doit être capable de discernement, être loin de tout Ego et être à l’écoute de toutes les opinions pour bien appréhender les vrais besoins du peuple».
L’Amiral à la retraite a enfin conclu en ses termes: «Enfin je suis conscient que le charisme d’un leader ce n’est pas seulement les applaudissements d’une communauté émotionnelle autour de soi, le charisme c’est de ne pas avoir besoin de sulfater ceux qui ne se sentent pas obligés de vous suivre, qui peuvent vous respecter mais qui ne se sentent pas la vocation d’un mouton de Panurge pour vous suivre aveuglément»...
Y. N.
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