Dalenda Larguèche, universitaire et historienne tunisienne spécialiste de l’époque moderne et des questions féminines, dénonce dans son post Facebook reproduit ci-dessous la répression brutale hier, samedi 5 juin 2021, du rassemblement du Parti destourien libre (PDL), conduit par sa présidente Abir Moussi, à la place du Bardo, et y voit le signe inquiétant d’un retour de l’Etat policier d’avant la révolution de 2011.
Je m’indigne contre l’intervention brutale de la police hier, samedi 5 juin 2021, au rassemblement du Parti destourien libre, à la place du Bardo, et je dénonce cette atteinte claire aux libertés d’expression et de rassemblement, le seul acquis après 2011. Et cela n’a rien à voir avec la position que l’on peut avoir par rapport à Abir Moussi mais tout à voir avec la répression des libertés.
Honte à Mechichi qui a envoyé ses troupes pour casser la manifestation et réprimer les manifestant.e.s. Tout mon soutien aux manifestant.e.s et aux victimes de cette répression.
Les démocrates, peu importe leur position par rapport à Abir Moussi et au PDL, doivent dénoncer cette répression.
C’est grave, des dérives sécuritaires du temps de la dictature !
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